Nous serions souvent bien mieux sous une couette à faire la grasse mat’ ou les fesses dans notre moelleux canapé à regarder une série passionnante.
Pourtant une force invisible nous pousse quelque soit la météo à chausser nos meilleurs amies avec ou sans drop pour parcourir des chemins de poussière ou de boue avec ou sans frontale.
Quelles sont les motivations des traileurs ?
Une première enquête socio-économique sur le trail a été menée par le groupe TTT (Think Tank Trail) composée de: Bruno CHEVALLET, Consultant en économie, Julien CHORIER, Traileur, Thierry SUCHET, mécène dans le trail et Anne VALERO, traileuse.
Cette enquête menée du 1er Juin 2013 au 30 Septembre 2013 auprès de 5000 traileurs amateurs et compétiteurs.
Nous sommes en 2018 mais ces chiffres ont certainement peu évolués.
Nos principales motivations pour réaliser un trail sont donc :
Pour la découverte d’espaces naturels et autres paysages 17 %
Pour le dépassement de soi 15 %
Pour l’ambiance, la convivialité 13 %
Pour le défi, le challenge 11 %
Pour la performance physique, sportive et technique 10 %
Pour les émotions 9 %
Pour le sentiment de bien-être 9 %
Pour l’estime de soi 6 %
Pour la compétition 5 %
Pour la difficulté 5 %
A titre personnel, je suis ok avec les 4 premières et aurait inversé « Pour la performance physique, sportive et technique » par « estime de soi ».
Et vous ?
Je suis étonné que le facteur « santé » n’apparaisse pas.
Bien entendu le trail peut être considéré comme un sport traumatisant mais un entrainement progressif et adapté à nos spécificités, à nos objectifs et à notre historique sportif devrait diminuer au maximum les risques notamment physiologiques induit par notre pratique.
La course à pied est un sport recommandé pour rester en bonne santé. La pratique du sport optimise la fonction cardiaque, renforce au niveau musculaire…OK, j’enfonce des portes ouvertes, d’où ma surprise de l’absence de ce facteur dans les motivations exprimées des traileurs.
Et la reconnaissance sociale alors ?
Vivant à la Réunion, j’observe chaque année l’après « Diagonale des fous » et ces coureurs qui conservent leur bracelet de course plusieurs jours après ou qui se promènent toute la semaine avec leur tee-shirt de « finisher ».
Pour qui coure-t-on ? Nous, les autres ?
Je développerai ce thème dans un prochain article…
#FaireFinirFier
#FuckRoadRunTrail
Je cours pour moi
Le dépassement de soi
La découverte de paysage
La convivialité quand tu cours 30km.avec un mec que tas jamais et au bout de 20km on connaît toute notre vie il n’y a que le trail que tu vois ça dans le sport
À la fin d’un trail je suis quand même super fière de moi même si jen pleure parce que je suis allé au bout de même dépasser mes limites
Et surtout je suis en bien meilleur santé depuis que je cours autant en sachant que j’ai un métier physique je suis maçon et depuis plus aucun problèmes de dos
Que du bonheur